lundi 29 septembre 2008

C'est fini !


Merci à tous les participants de «Poèmes mobiles».

On fera un 2e volet un de ces 4...

À bientôt,

Jonthan Lamy
et
Catherine Cormier-Larose

Les Productions ARREUH
arreuh [a] gmail.com

vendredi 26 septembre 2008

Poème mobile d'Aimée Verret





Pour aller de Pointe-Saint-Charles au quartier Rosemont, il faut passer un pont et au moins deux voies ferrées. Il est difficile de lire quand je roule, c’est pourquoi j’ai laissé les textes collés sur mon vélo toute la journée, devant la grande bibliothèque, sur la Plaza Saint-Hubert. Des poèmes d’avion, des poèmes de phares, des poèmes de départ.

Devant la boutique « Les Névrosées », une jeune fille m’a confié qu’elle avait lu le poème sur mon vélo : « Je me sentais mal, il ne faut pas lire les affaires des autres. Mais quand j’ai vu que c’était un poème, je me suis dit qu’il devait être là pour ça. » Cela me semblait une évidence, mais elle a ajouté : « On ne sait pas, ça aurait pu être une lettre d’amour, je t’ai vue passer dans la rue, etc. » 

aimée

Poèmobile de Raphaël Gaspard


Un autre toujours/déjà «poème mobile» qui tombait pile dans ce projet avant même qu'il soit lancé : l'archipelliersmobile / triumverratmobile.





Poèmobile de Sébastien Blais


Si vous l'avez croisée sur votre chemin, vous savez déjà que c'est une performance/poème mobile en soi, cette bagnole!





La légendaire voiture Lulu revient à la décharge publique avec des poèmes qui vont plaire à ceux qui se pètent encore les bretelles d’accès avec le rêve américain dégonflé automobile. Après le dévoilement de la première voiture entièrement verte par la compagnie Garrett industries en juin, Lulu s’est payé la traite d’esclaves de l’automobile qui rentrent de plein fouet en ville et a même libéré Pierre Laporte qu’il cachait dans sa valise de char. Son été de performance poétique est présenté dans le cadre de son exposition ambulante Réchauffons la planète. Peut-être croiserez-vous Lulu sur votre déroute ? 

La Plaie des Blais

Poème (im)mobile d'Aimée Verret

L'intervention est prolongée


L'intervention «Poèmes mobiles» est prolongée jusqu'au 28 dimanche septembre, c'est-à-dire jusqu'à la fin du OFF-FIL. Vous avez donc jusque là pour placer de la poésie sur un moyen de transport. Amusez-vous bien !

mercredi 24 septembre 2008

Poème mobile de Marie-Eve Comtois # 2


   
 
   

Poème mobile de Jonathan Lamy # 2


Mercredi, 24 septembre 2008. Après avoir donné un cours sur la poésie à l'UQAM j'ai placé deux pages de carnet manuscrites en dessous de mes souliers et je suis allé porter des trucs à la Grande Bibliothèque. Je pensais pouvoir retourner chez moi avec mes poèmes sous les pieds mais ils n'ont pas toffé la route.
      

Poème mobile de Marie-Eve Comtois # 1


Poème sur pare-brise (23 septembre 2008)
   
Les pas avancent avec les objets
Comme si la vie n'était qu'un meuble
Meubler sa vie pour vivre
Vivre pour avancer de moins en moins

    

Texte et photos de Marie-Eve Comtois.

Poème mobile de Jonathan Lamy # 1


Mardi, 23 septembre 2008, j'ai fait prendre les escaliers mécaniques du métro Joliette et de l'UQAM à ma lecture de la journée : l'excellent et aussi très performatif «Matamore no 29» d'Alain Farah, qui vient de paraître au Quartanier.

J'avais l'impression de tenir un gros monstre/matamore au bout d'une laisse invisible. C'était une action de critique / performance / photographie littéraire. Au dernier escalier, un enfant a demandé à son papa ce que je faisais. Il a répondu : «C'est de l'art». Voilà, tout est dit. La morale de cette histoire : écouter toujours votre papa et demandez-lui toujours ce qu'il se passe lorsque vous voyez des gens faire des trucs bizarres. 

Jonathan Lamy
     

Poème (im)mobile de Bertrand Laverdure


Sur la boîte grise de Postes Canada, qui reçoit les sacs des facteurs, au coin de la rue Resther et Bienville, sur le plateau Mont-Royal, j'ai collé un poème. Il s'intitule Cléo et son hyper-flûte. J'ai lu ce texte pour la première fois lors de la première lecture de «La poésie prend les parcs» en 2007 !

Vous pourrez donc le relire ou le découvrir en sortant du métro Mont-Royal puis en empruntant la rue Berri jusqu'au prochain coin de rue : Bienville. Ensuite vous tournez à droite sur Resther jusqu'à ce que vous rencontriez un vieux dépanneur décrépi, couvert de graffitis. Vous remarquerez immédiatement la boîte grise en métal lisse, bien barbouillée elle aussi, tout à côté.

J'aimerais que tous ceux qui découvrent le poème indiquent qu'ils en ont pris connaissance en laissant un «X» au stylo tout en bas de la feuille, près de mon nom.

J'espère que le tout suscitera chez vous l'excitation de l'aventure urbaine la plus incognito!

Bonne investigation inopinée!

Bertrand Laverdure


Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

jeudi 18 septembre 2008

Cette activité prend place dans le cadre du OFF Festival international de littérature (OFF-FIL).